Scooter des mers

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Motomarine ? Tabernacle* !

Qu’est-ce que cela vous évoque ? Eh bien, demandons à nos amis canadiens… En effet, l’emploi du mot "motomarine" (ou sea-doo) est davantage utilisé au Québec, recommandé même par l'office québécois de la langue française. La motomarine est un petit véhicule de loisir nautique, officiellement inventé dans les années 60 par Clayton Jacobson. Cet avocat américain et avide amateur de motocyclettes rêvait de créer une machine pour faire du ski nautique sans avoir l'obligation d'être tiré par un bateau.

Scooter des mers

On chevauche le scooter des mers, ainsi autrement nommé (et là, ça vous parle ?), debout dit aussi "à bras" ou assis dit aussi "à selle". Il est propulsé par un hydrojet, système de propulsion par turbine refoulant de l'eau vers l'arrière d'un bâtiment de navigation, lui-même actionné par un moteur à combustion… mais je vous fais grâce des détails techniques ! Souvent désigné par antonomase en terme de "Jet Ski", marque déposée par la compagnie Kawasaki, cette moto aquatique a été commercialisée en 1973, popularisée vers 1980 et mondialement produite depuis 2002. Cette embarcation de plaisance peut toutefois servir au sauvetage près des plages, à la surveillance maritime, ou à l'accès des sites biologiques en mer, entre autres usages. De nombreuses compétitions de motomarines sont organisées partout dans le monde. Néanmoins, comme n’importe quel engin à moteur, elle présente certains inconvénients pollueurs (sonore, olfactif, hydrocarbures), ce qui entraîne sa réglementation dans de nombreux pays.

Jet-ski

Faire du jet ski est une activité très appréciée par les touristes à la recherche d’émotions fortes lors de leurs vacances sur la côte. En effet, c'est un passe-temps très populaire, notamment pour sa conduite facile, sa vitesse, mais surtout pour son côté accessible à tous. Lors de la location du circuit, rien de tel que des plages de sable fin, une eau limpide et cristalline et le profit de ses multiples sensations.

VNM

Vous l’avez compris : il n'y a aucune différence entre jet-ski, scooter des mers et motomarine, si ce n'est l'appellation. Le fameux appareil si prisé sur les plages durant l'été n'est autre que le VNM soit le Véhicule Nautique à Moteur qui permet de se déplacer sur l'eau.

Ni combinaison, ni permis

Que vous dire de mes premières appréciations au sujet de la "moto-mer" ? N’ayant jamais obtenu le permis moto pour des raisons financières, bien qu’ayant passé l’examen du code avec succès, je ne m’imaginais pas aux commandes d’un tel bolide et encore moins sur l’eau ! Je regardais donc de loin ces athlètes maritimes et m’amusais, tout en admirant leurs péripéties. Il y a quelques années, j’ai participé à un séjour estival à Rosas, en Espagne, avec mon club de danse. Chouette hôtel, stages, soirées thématiques, Mojitos et… la plage ! Soleil, bains, bavardage, jeux de ballon ou de raquette… le farniente sur la "arena" n'est pas mon activité favorite. Aussi, quand un de nos acolytes nous a proposé de faire du jet-ski, j’ai tiqué. Quand il a précisé en tant que passager, j’ai accepté. Histoire de partager un agréable moment entre amis, et de me laisser porter vers les recoins les plus beaux de ce littoral, de la manière la plus excitante et la plus pratique à la fois. Aucun besoin de permis, ni de combinaison adaptée, sauf le gilet de sauvetage obligatoire. Allez, hop ! tout le petit groupe en tenue de bain, derrière l'accompagnateur et son joli caleçon "water melon". Bien entendu, j’ai choisi le copain qui débutait afin de ne pas avoir à affronter des excès de précipitation potentiels. Que nenni !

Apprendre le jet-ski

Les règles de base pour apprendre le jet-ski sont la patience, la prudence et la progression pas à pas. S’asseoir confortablement sur le jet et le détacher, puis l’éloigner du quai. Insérer la clé du jet sur le contact, d'où une bobine à élastique l’attachera au gilet pour des mesures de sécurité. Démarrer le jet en tournant la clé, tout en gardant une main sur le guidon. Avancer en pinçant les leviers de vitesse petit à petit pour jauger l’allure de l’appareil et se familiariser. Négocier les courbes en influant le guidon dans la direction souhaitée et ne pas trop ralentir en tournant ; se pencher au besoin du côté voulu pour accompagner l’engin. Pour finir, noter qu’il n’y a pas de frein sur un jet-ski et qu'il suffit de relâcher la vitesse pour ralentir et s’arrêter. Excursion sans complications, donc. Après m’être assise derrière mon pilote et avoir bien accroché mes mains sur le devant de sa brassière, l'aventure a commencé. Après quelques dératées, tâtonnements de direction, tournants approximatifs, Monsieur a pris de l’assurance… Et puis son pote était loin en tête ! Aïe, aïe, aïe ! la susceptibilité masculine ! Alors il a mis les gaz en grand au creux de la vague, sans se redresser, ne les a pas coupés jusqu’en haut du remous… et n’a pas décéléré jusqu’à avoir doublé ceux qui s’entraînaient avec application et rattrapé celui qui était en tête de file. Une trajectoire mal négociée et nous avons failli percuter une bouée de plein fouet. La selle et mon maillot étant trempés, je n'adhérais plus au siège, aussi je me suis sentie éjectée à chaque virage. Du soleil et de l’eau salée dans les yeux m'empêchaient de voir où nous allions. Parfait pour un pic d’adrénaline ! Heureusement, ça n’a duré qu’une demi-heure…

Drap de plage Ôbaba

Mes dernières impressions ? A part le fait que j’ai mis un moment avant de pouvoir desserrer mes doigts crochetés sur mon partenaire, que je frissonnais de froid, de frayeur, ou d’excitation : « Non, rien de rien, non, je ne regrette rien ». Une joyeuse expérience, un défi vaincu, et enroulée dans ma serviette, je me suis allongée sur un "drap de plage Ôbaba, celui qui ne s'envole pas avec le vent", puis débattu allègrement de nos sentiments épiques respectifs avec mes comparses jet-skieurs.

*Juron québécois, en référence au tabernacle d’une église, meuble qui abrite le ciboire contenant les hosties. Exprime des sentiments forts comme la colère, l'énervement ou la surprise. La plupart des jurons sont tirés de termes ayant trait à la religion catholique. Les Québécois ne jurent pas, ils sacrent !

Water scooter

Watercraft? Tabernacle*!

What does it mean to you? Well, let's ask our Canadian friends... Indeed, the word sea-doo is more widely used in Quebec, even recommended by the Office québécois de la langue française. The sea-doo is a small recreational watercraft officially invented in the 1960s by Clayton Jacobson, an American lawyer and avid motorcycle enthusiast who dreamed of creating a machine that could be used to water-ski without having to be pulled along by a boat.

Water scooter

The water scooter, otherwise referred to as a "sea scooter", is ridden standing up, a "stand up scooter", or sitting down, a "saddle scooter". It is propelled by a hydrojet, a turbine propulsion system that pushes water towards the back of the unit vessel, itself powered by a combustion engine... but I'll spare you the technical details! Regularly referred to as a "Jet Ski", a Kawasaki trademark, this craft was released in 1973, became popular in the 1980s and has been produced all over the world since 2002. The vessel can be used for rescues near beaches, maritime surveillance, or access to biological sites at sea, among other things. Numerous water scooter competitions are organised around the world, however, like any other motorised craft, it has several drawbacks (noise, odour, hydrocarbons) which is why its use is regulated in many countries.

Jet-ski

Jet-skiing is a popular activity among tourists looking for thrills during their beach holidays. It is very popular especially because of its ease of use, speed and, above all its accessibility. There is nothing like fine sandy beaches and crystal clear water for enjoying the thrill of the many sensations it has to offer.

VNM

As you can see, there is no difference between jet-skis and water scooters… apart from the name. The famous device that is so popular on the beaches in the summer is simply a PWC, Personal Watercraft, that allows you to travel over water.

No wetsuit, no licence

What can I tell you about my first impressions of a water scooter? Having never held a motorbike licence for financial reasons, although I did pass the theory exam, I could never imagine myself at the controls of such a vehicle, even less so on the water! So I watched from afar as these maritime athletes had fun and boasted of their adventures. A few years ago, I went on a summer trip to Rosas in Spain with my dance club. A beautiful hotel, workshops, thematic evenings, Mojitos and... the beach! Sun, swimming, chatting, playing games... lazing on the beach is not my favourite pastime so when one of our friends suggested we go jet-skiing I was all ears. When he explained that it would be as a passenger I agreed immediately so as to enjoy a fun moment with friends and get the chance to see the most beautiful spots along the coast in an exciting and practical way. No need for a licence or a wetsuit, just the mandatory life jacket. Come on, let's go! Everyone donned their swimming gear and set off behind the guide dressed in his rather attractive "watermelon" bathing trunks. Of course, I chose the friend who was just starting out so as not to take any risks. How wrong could I be?

Learning to jet-ski

The basic rules for learning to jet-ski are patience, caution and step-by-step progress. Sit comfortably on the scooter and untie it, then pull it away from the dock. Insert the key attached securely to your life lifejacket in the ignition. Start the scooter by turning the key making sure to keep one hand on the handlebars. Move forward squeezing the gear levers a little at a time so as to gauge the speed of the machine and get familiar with it. Negotiate turns by pointing the handlebars in the desired direction and be sure not to slow down too much when turning; lean over on the side you wish to turn if necessary to accompany the machine. Finally, note that there are no brakes on a jet-ski and that you just have to release the accelerator to slow down and stop. It was an easy trip. After I took my seat behind my driver and placed my hands on the front of his lifejacket, the adventure began. After a few rough turns, and clumsy changes in direction, he became more confident... Also, his best friend was already far ahead! Oh no! The male ego! So he opened the throttle at the bottom of a wave, without straightening up and didn’t cut it until he had reached the top... and didn't decelerate until he had overtaken those who were practicing carefully and reached the one in the lead. After one particularly poorly judged turn we almost collided with a buoy. With my saddle and my lifejacket completely soaked, I struggled to hang on to the seat and felt that I was going to be thrown off at every turn. The sunlight and salt water in my eyes made it difficult to see where we were going. A great adrenaline rush! Gladly it only lasted half an hour...

Ôbaba beach towel

My final impressions? Despite the fact that it took some time before I could loosen my grip on my partner and I was shivering from cold, fear, or excitement, I was glad to have tried it. A fun experience, a challenge overcome, and after wrapping myself in my towel, I lay down on an "Ôbaba beach towel, the one that doesn't blow away with the wind" and happily discussed the experience with my fellow jet-skiers.

*A swear world in Quebec that refers to the tabernacle of a church, the piece of furniture that holds the ciborium containing the hosts. It expresses strong feelings such as anger, irritation or surprise. Most swear words are derived from terms taken from the Catholic religion. People from Quebec don't swear, they curse!gran!

Scooter de agua

¿Motomarina? ¡Tabernáculo!

¿Qué evoca esto para ti? Pues bien, preguntemos a nuestros amigos canadienses... En efecto, el uso de la palabra "motomarina" (o sea-doo) está más extendido en Quebec, incluso recomendado por l'Office québécois de la langue française (Oficina quebequense del idioma frances). La motomarina es un pequeño vehiculo de recreo náutico, inventado oficialmente en los años 60 por Clayton Jacobson. Este abogado americano y ávido aficionado a las motocicletas soñaba con crear una máquina para practicar el esquí náutico sin tener que ser arrastrado por un barco.

Scooter de agua

Se monta el scooter de agua, así de otro modo llamado (y ahora, ¿te suena?), de pie también conocido como "a brazos", o sentado también conocido como "de sillín". Está propulsado por un hidrojet, un sistema de propulsión por turbina que rechaza el agua hacia la parte trasera de un buque de navegación, a su vez impulsado por un motor de combustión... ¡pero te ahorraré los detalles técnicos! A menudo denominada por antonomasia "Jet-Ski", marca registrada por la empresa Kawasaki, esta moto acuática se comercializó en 1973, se popularizó hacia 1980 y se produce mundialmente desde 2002. Esta embarcación de ocio puede sin embargo utilizarse para el rescate cerca de las playas, para la vigilancia marítima o para el acceso a lugares biológicos en el mar, entre otros usos. Se organizan numerosas competiciones de motomarinas en todas partes del mundo. Aun así, como cualquier aparato motorizado, tiene ciertos inconvenientes contaminantes (sonoros, olfativos, hidrocarburos), por lo que implica reglamentación en muchos países.

Jet-Ski

El esquí acuático es una actividad muy apreciada entre los turistas que buscan emociones fuertes durante sus vacaciones en la costa. Claro, es un pasatiempo muy popular, especialmente por su facilidad de conducta, su velocidad, pero sobre todo por su accesibilidad para todos. Al alquilar el circuito, no hay nada como las playas de arena fina, el agua límpida y cristalina y el disfrute de sus múltiples sensaciones.

VNM

Como puedes ver, no hay ninguna diferencia entre jet-ski, scooter de agua y motomarina, salvo el nombre. El famoso dispositivo que es tan atesorado en las playas durante el verano no es otro que el VNM, o sea el Vehículo Náutico a Motor que permite desplazarse por el agua. Ni traje de neopreno, ni licencia ¿Qué decirte de mis primeras apreciaciones sobre la "moto-mar"? Al no haber obtenido nunca el carnet de moto por motivos económicos, aunque había aprobado el examen del código, no podía imaginarme a los mandos de un tal bólido, ¡y menos en el agua! Así que observaba desde lejos estos atletas marítimos y me divertía, admirando sus peripecias. Hace unos años, participé en un viaje estival a Rosas (España) con mi club de baile. Hotel guay, talleres, veladas temáticas, mojitos y... ¡la playa! Sol, baños, charlas, juegos de pelota o de raqueta... holgazanear "sur le sable" no es mi actividad favorita. Así que cuando uno de nuestros acólitos nos propuso ir a hacer jet-ski, me lo pensé dos veces. Cuando especificó como pasajero, acepté. Sólo para compartir un momento agradable con los amigos, y para dejarme llevar por los rincones más bellos de este litoral, de la forma más emocionante y práctica a la vez. No se necesita licencia, ni traje de neopreno adecuado, salvo el chaleco salvavidas obligatorio. ¡Venga! Todo el grupito en traje de baño, detrás del guía y su lindo calzoncillo de "water melon". Por supuesto, elegí al compañero novato para no tener que enfrentarme a posibles excesos de precipitación. ¡Pues no fue asi!

Aprender a hacer jet-ski

Las reglas básicas para aprender a hacer esquí acuático son la paciencia, la precaución y el progreso paso a paso. Sentarse cómodamente en el jet y desatarlo, luego alejarlo del muelle. Insertar la llave del jet en el encendido, desde donde una banda elástica la sujetará al chaleco por seguridad. Arrancar el jet girando la llave, manteniendo una mano en el manillar. Avanzar apretando las palancas de cambio poco a poco para calibrar la velocidad del aparato y familiarizarse con ella. Negociar las curvas influyendo en el manillar en la dirección deseada y no reducir demasiado la velocidad al girar; inclinarse hacia el lado adecuado si es necesario para acompañar la máquina. Por último, tener en cuenta que en un jet-ski no hay frenos y que basta con soltar la velocidad para desacelerar y parar. Excursion sin complicaciones, pues. Después de sentarme detrás de mi piloto y enganchar mis manos en la parte delantera de su chaleco, comenzó la aventura. Después de unos cuantos fallidos, tanteos en la dirección y giros aproximados, el Señor fue cogiendo confianza... ¡Y entonces su compañero estaba muy por delante! ¡Ay, ay, ay! ¡Susceptibilidad masculina! Así que puso el acelerador a fondo en la parte inferior de la ola, sin enderezar, no lo cortó hasta la parte superior del remolino... y no desaceleró hasta que hubo adelantado a los que entrenaban con aplicación y alcanzado al de la cabeza de la fila. Una trayectoria mal negociada y casi chocamos de frente con una boya. El sillín y mi bañador estaban empapados, ya no me unía al asiento, por lo que me sentía explulsada en cada curva. El sol y el agua salada en los ojos me dificultaban ver por dónde íbamos. ¡Perfecto para una descarga de adrenalina! Afortunadamente, sólo duró media hora...

Ôbaba toalla de playa

¿Mis últimas impresiones? Aparte de que tardé un rato en poder soltar los dedos enganchados a mi socio, de que temblaba de frío, de miedo o de excitación: "No, nada, no, no me arrepiento de nada". Una experiencia gozosa, un reto superado, y envuelta en mi toalla, me recosté en una "toalla de playa Ôbaba, la que no se vuela con el viento", para luego debatir alegremente nuestras respectivas sensaciones épicas con mis comparsas jet-esquiadores.

*Ese taco quebequense, se refiere al tabernáculo de una iglesia, mueble que acoje el copón que contiene las hostias. Expresa sentimientos fuertes como la ira, la irritación o la sorpresa. La mayoría de las palabrotas derivan de términos relacionados con la religión católica. Los quebequenses no dicen palabrotas, sino que consagran!

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